Balmain est de retour avec un défilé homme grandiose. Le désert, les couleurs sablées, le beige, l’or, le rouge… cette année, Balmain continue de peindre des tableaux fascinants et élégants. Le saroual est revisité avec succès, la silhouette est renversanteet dénote le souhait d’un certain lâcher prise. En effet, Balmain – connu pour son maximalisme et ses silhouettes structurées – propose ici un prêt-à-porter à mi-chemin entre le passé et du présent. Les drapés sont toujours de la partie, les vestes à épaulettes se marient aux sweat-shirts et le bleu roi côtoie du jaune flash au rouge pétant. Oui, l’ADN de Balmain est toujours là, plus vif que jamais. Impossible de s’endormir, impossible de détourner la tête. Les silhouettes s’enchainent et imposent un tempo infernal et magnifique mené en coulisse par le nouveau maestro de la mode en la personne d’Olivier Rousteing.
En effet, ce dernier innove. Les vestes brodées d’or font une apparition au milieu des drapés. Le satin dispose aussi d’une jolie place ce qui continue de nous ravir ! Olivier Rousteing semble vouloir avancer avec cet héritage tout en y insufflant un vent nouveau. Faire du présent avec le passé, du neuf avec du vieux, de l’émotion avec du tissu. Oui, de l’émotion !
Cette année encore, nous pouvons souligner la diversité dans les défilés de la maison. Un casting mixte, beau et puissant. Olivier Rousteing oeuvre en faveur de la multi-culture avec brillo et sens de la diversité. Merci à lui de continuer à oeuvrer en ce sens !
On notera également l’incroyable décor monté pour cette saison. Un détail assez important pour être souligné car la maison a davantage l’habitude de choisir ses lieux plutôt que de les créer. Les défilés deviennent des shows, les shows deviennent des emblèmes et Balmain s’élève, encore et toujours !
Ainsi, la marque parisienne avance sans retenue vers un avenir qui se fait de plus en plus brillant grâce à un directeur artistique dont l’imagination semble illimitée.